« J’ai appris à voir le vêtement comme une extension de moi. Une part de mon intérieur qui s’exprime à l’extérieur. »
Ma plus grande difficulté est d’aller dans une boutique et de prendre plaisir à m’acheter des vêtements.
Je sortais d’une période difficile émotionnellement. La maladie et la mort de certains de mes proches étaient le centre de mon attention ces dernières années. J’avais besoin d’un moment pour moi avec des amies pour retrouver un peu plus de légèreté.
M’occuper de moi par le vêtement était une façon de m’occuper un peu plus de moi.
J’ai appris à voir le vêtement comme une extension de moi. Une part de mon intérieur qui s’exprime à l’extérieur. J’ai appris qu’il y avait des couleurs, des structures de vêtements qui me correspondaient plus que d’autres et qu’intuitivement, je n’étais pas à côté de la plaque. Ça me rassure sur mes choix.
D’avoir pris un temps entre femmes sur des questions qui étaient un peu superficielles à mes yeux, m’a rendu plus simple. Ça m’a fait du bien d’être dans une ambiance détendue, joyeuse et légère. On a beaucoup phosphoré aussi. Mais de façon détournée. Alors, je me sens un peu plus légère depuis je crois. Par rapport au regard des autres, pas de retour particulier. Je n’ai pas trop changé mon style pour le moment. J’ai toujours mes jeans troués ahahaha. Mais je sais que le chemin se fait à son rythme.
Ça m’a apaisé de retrouver des éléments de mon caractère dans mon profil. Je me suis dit que c’était drôle d’être aussi lisible. J’aime l’idée que l’on se retrouve des millions sur des traits de caractère commun. Ça rapproche les peuples !
Ce n’est pas une partie de plaisir superficielle et sans enjeux. Ça révèle de soi. De qui on est. On met un peu plus à l’extérieur les trucs de soi que l’on gardait cachés et qui sont prêts à aller un peu plus à l’extérieur.
Angélique Tartière
Coach business & sorcière de Sologne
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